L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse et l’Institut national de
recherche en sciences et technologies pour l’environnement et
l’agriculture – IRSTEA (ex-CEMAGREF) ont signé un accord cadre pour 4
ans dans le but de développer les travaux de recherche sur le
fonctionnement des milieux aquatiques et de trouver des solutions pour
leur réhabilitation.
Les enjeux écologiques de la restauration des milieux aquatiques ont
connu un essor remarquable ces dix dernières années, sous l’impulsion de
la directive cadre sur l’eau de 2000 qui a fixé l’objectif de remise en
bon état écologique des eaux pour 2015. De même les économies d’eau se
sont développées ces dernières années dans le but de résoudre les
problèmes de pénurie d’eau qui touchent 40 % du territoire du bassin
méditerranéen.
Par la signature de cet accord, l’Agence de l’eau et IRSTEA associent
actions de terrain et recherche et s'engagent ensemble à relever les
défis liés à la ressource en eau et à la qualité des milieux aquatiques.
L’accord met ainsi l’accent sur quelques priorités de recherche,
orientées sur :
Ces travaux permettront d'élaborer des méthodes de diagnostic sur l’état
des milieux aquatiques des bassins Rhône-Méditerranée et Corse, et des
outils simulation de leurs évolutions. L'accord prévoit un financement
global de 2 millions d’euros, apporté à 50 % par l’Agence de l’eau.
Le partenariat s'appuie sur une coopération de plusieurs années entre les deux organismes.
Le CEMAGREF, devenu IRSTEA, développe une approche
pluridisciplinaire et systémique sur 3 grands domaines, l'eau, les
écotechnologies et les territoires. L'eau mobilise près de la moitié des
forces de recherche de l’institut, en particulier sur l'étude et la
gestion des eaux superficielles, et des activités qui y sont liées :
ressource en eau, pollutions, risques, écosystème aquatiques, etc. Ses
compétences et son savoir-faire d'excellence dans ces domaines en font
un partenaire naturel et de premier plan de l’agence de l’eau.
L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse a en charge la mise en
place d'actions en faveur des ressources et des milieux aquatiques. En
2011 notamment, elle a financé des opérations destinées à limiter les
pénuries d'eau dans le bassin méditerranéen, permettent d’économiser
désormais 18 millions de mètres cubes par an. Dans ce cadre l’agence
finance de plus en plus de projets dans les collectivités ou des
grands partenaires (hydroélectricité, etc.), pour un montant atteignant
actuellement 50 millions d’euros par an et qui devrait encore doubler
dans les six années qui viennent.